mercredi 19 septembre 2012

Comment la paléogénétique démontre l’existence des races


BREIZATAO (16/09/2012) Un article paru dans Le Monde en rubrique Sciences sous la plume du Dr Alexandre (chirurgien) souligne les nouveaux enjeux posés par la génétique. Plus précisément, le séquençage de l’ADN des hommes préhistoriques dans le cadre de la paléogénétique. D’ores et déjà, le mythe d’une humanité “homogène” ne tient plus : en effet, certaines populations sont issus d’assemblages entre Homo Sapiens et des espèces d’hommes moins évoluées, tels que Homo Erectus. L’article qui suit, écrit sur le ton de l’inquiétude, est édifiant : conscient de ce que les faits démontrent la fin d’une “humanité égale” et “unique”, le scientifique lance un appel désespéré aux utopistes égalitaristes et à leur vigilance politique contre les terribles vérités que soulignent la science contemporaine…
“Le séquençage de l’ADN ne concerne pas que les êtres vivants. Il est désormais possible de séquencer l’intégralité des chromosomes d’individus morts depuis bien longtemps et donc des espèces disparues. L’ADN se conserve près de cent mille ans à condition que l’environnement ne soit pas trop chaud et humide. A partir des quantités infimes d’ADN résiduel dans les squelettes, les généticiens peuvent reconstituer la totalité du génome grâce à la technique d’amplification qui permet de multiplier un grand nombre de fois les séquences. La paléogénétique, cette nouvelle science qui aurait semblé utopiste il y a seulement dix ans, clarifie à grande vitesse l’histoire de l’humanité.
Depuis cent mille ans, plusieurs espèces d’hommes ont disparu – Neandertal il y a moins de trente mille ans, Denisovan en Sibérie, l’homme de Flores en Indonésie. Le séquençage de Flores (Homo floresiensis) – homme de faible corpulence possédant un crâne (et donc un cerveau) très petit, vivant en Indonésie – a échoué à deux reprises tant l’ADN a été abîmé par le climat tropical de la zone de sépulture. Mais Neandertal et Denisovan ont été séquencés avec succès alors même que cette dernière espèce nous est connue uniquement par un fragment de phalange et deux molaires !
La comparaison des génomes de Neandertal, de Denisovan et de l’homme moderne éclaire d’un jour nouveau notre histoire. On sait aujourd’hui que certains humains (notamment les Mélanésiens modernes) ont hérité d’environ 6 % d’ADN de Denisovan lors du passage de leurs ancêtres en Asie. Ce mélange génétique ne se retrouve pas chez les Européens ou les Africains. On sait aussi qu’il y a eu un métissage des Eurasiens avec Neandertal, qui se serait produit lors de la sortie d’Homo sapiens d’Afrique, il y a environ soixante-quinze mille ans. Son ampleur reste à préciser parce que le premier séquençage réalisé n’est pas assez précis : la technique utilisée en 2010 est moins performante que celle mise au point en 2012 pour séquencer Denisovan.
Autrement dit, certains groupes d’hommes vivant aujourd’hui sur Terre sont issus du métissage, il y a quelques dizaines de milliers d’années, après leur sortie d’Afrique, d’hommes modernes et d’hommes archaïques. Grâce au séquençage des ossements présents dans les armoires des paléoanthropologues, il est probable que nous découvrirons de nombreux autres métissages, peut-être même avec des hommes encore plus archaïques – par exemple des Homo erectus.

Le séquençage des restes humains génère déjà des conflits politiques. Celui d’un Aborigène australien, par exemple, a été réalisé sans l’accord des représentants de ce peuple ; il a révélé que les Aborigènes constituaient un rameau particulier de l’espèce humaine. La conception – politiquement essentielle – d’une humanité unique est en train de voler en éclats. Plus préoccupant, certaines des séquences génétiques héritées du métissage avec des hommes archaïques concernent des gènes gouvernant l’organisation cérébrale et impliqués dans le fonctionnement des synapses neuronales. Le débat sur la notion de race, sur l’égalité entre elles, que l’on espérait à jamais enterré, pourrait resurgir. Les humanistes devront être vigilants et veiller à ce que ces troublantes découvertes paléogénétiques ne deviennent pas des arguments aux mains des idéologues racistes. »

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